Critères morphologiques, synergiques et chimiques : découvrez comment associer vos plantes potagères avec BiOcérès !

Pour un potager productif, l’idéal est de réaliser un écosystème vertueux, comme en permaculture. En faisant les bonnes associations de plantes, non seulement on économise de la place au sol, mais on s’assure de meilleures récoltes.

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Pour s’avérer payantes, les associations de végétaux au potager doivent respecter trois critères. Le premier est le plus important, mais les deux suivants ont aussi beaucoup à apporter…

1. Les associations morphologiques et temporelles

Pour commencer, il est important d’installer ensemble des plantes qui soient compatibles dans l’espace et le temps , afin qu’elles ne se gênent pas entre elles.

Le besoin d’espace vaut aussi bien sur le plan foliaire (les tiges, les fleurs, les fruits et les feuilles ont besoin de pouvoir se déployer librement) que racinaire (les racines doivent pouvoir s’étendre dans la terre autant que nécessaire).

Sur le plan temporel, il sera judicieux de faire cohabiter des plantes ayant des périodes de fructification différentes. Cela va permettre qu’elles ne puisent pas en même temps dans le sol les mêmes nutriments (tout l’inverse de la monoculture !). Les radis et les carottes sont par exemple compatibles : la carotte a un cycle de pousse plutôt long, tandis que celui du radis est relativement court.

2. Les associations synergiques

En associant des plantes susceptibles de s’entraider, on observe tous les services écosystémiques qu’elles peuvent se rendre entre elles. Les plantes vont interagir entre elles, sans que l’on ait besoin d’intervenir (ou beaucoup moins).

Certaines, grâce à leur feuillage généreux, vont permettre de conserver l’humidité au sol en été et de protéger les plants du gel en hiver. D’autres, grâce à leurs tiges longues et robustes, vont servir de tuteurs. Les fleurs quant à elle, vont attirer les insectes pollinisateurs.

3. Les associations alchimiques

Non contente de s’entraider comme cité plus haut, les plantes sont également capables de s’apporter beaucoup par d’autres biais. Mettre en place des associations alchimiques, c’est observer les propriétés des différents végétaux et en faire profiter votre potager.

Grâce aux micro-organismes et au réseau mycorhizien, des échanges chimiques vertueux vont se produire. L’ail rejette par exemple du soufre, qui permet d’éloigner la cloque du pêcher (un vilain champignon qui empêche la croissance des fruits). Certaines plantes comme la ciboulette sont d’excellents protecteurs contre les maladies cryptogamiques… à vous de vous renseigner sur les propriétés de chacune !

Quelles plantes associer au potager ?

Pour vous donner des idées et rendre tout cela plus concret, BiOcérès vous donne quelques exemples d’associations à expérimenter au potager…

Fraises, haricots et bourrache

Les haricots (comme la plupart des légumineuses) vont libérer de l’azote dans la terre, qui va aider à la fructification des fraises. Véritables couvre-sol, celles-ci vont conserver la terre humide, même en plein été. Quant à la bourrache, tenez-vous bien : elle éloigne vers, limaces et protège de la pourriture grise, tout en attirant les pollinisateurs… ce qui bénéficie aussi bien aux fraises qu’aux haricots !

Basilic, oignons, tomates

L’oignon protège les tomates de l’oïdium, grâce à ses propriétés antifongiques. Si vous ne souhaitez pas planter d’oignons, n’hésitez-pas à opter pour le purin d’ail, qui va créer un milieu hostile aux maladies et aux ravageurs.

Les tomates boostent la croissance du basilic (et inversement !). Comme de nombreuses plantes aromatiques, le basilic a un parfum qui éloigne les parasites, comme les moucherons. Il paraît même qu’il améliore le goût des tomates !

Framboisiers, myosotis et légumineuses

Eux aussi très friands en azote, les pieds de framboisiers seront ravis d’avoir pour voisin du sarrasin, des trèfles rouges ou de la moutarde (qui libèrent de l’azote dans le sol de façon progressive). Quant aux myosotis, leur parfum repoussera les vers du framboisier. Vous pouvez également planter de la sauge et de la menthe à proximité, pour éloigner fourmis, chenilles et pucerons.

Petits pois, capucines et pommes de terre

Les doryphores font parfois des ravages dans les cultures de pommes de terre. Pour les dissuader d’approcher, il est conseillé de planter des petits pois à proximité. Un peu à l’écart, nous vous recommandons d’installer quelques capucines : elles détourneront les pucerons vers la bordure du potager.

Le saviez-vous ? L’association ancestrale du maïs, de la courge et du haricot nous vient des amérindiens. En s’étalant au sol, les courges apportent un ombrage bénéfique pour préserver les autres plants de la chaleur. Les tiges de maïs vont servir de tuteurs aux haricots, qui eux vont apporter de l’azote dans la terre, nécessaire à la croissance des deux autres plants. Une autre association vertueuse à expérimenter !

Quelques exemples d’associations à éviter

Tomates – Pommes de terreRadis – Ciboulette
Poireaux – BetteravesLaitue – Concombres
Ail – ChouxHaricots – Courgettes

Quant au topinambour, c’est l’exception qui confirme la règle des associations : il faut le planter bien à l’écart de toutes les autres plantes. Il est en effet très envahissant, et produit plus d’ombre qu’il n’en faut.

Booster la croissance des plantes compagnes avec des produits naturels

Si vous souhaitez apporter un petit coup de pouce à vos plantations en complément du compagnonnage déjà mis en place, BiOcérès vous conseille d’utiliser des produits naturels.

L’engrais naturel complet

Dénué de produits phytotoxiques, notre engrais complet enrichit les sols, pour stimuler en douceur la croissance de vos plantes potagères. Conditionné en Vendée, il est particulièrement facile à utiliser. Sa composition organo-minérale riche en fait un fertilisant naturel unique au potager !

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Engrais Complet en granulés – 1 & 2,5 Kg

Les produits de protection des plantes

En attendant que se mette en place l’entraide entre vos plantations, il peut être judicieux de leur apporter un peu de soutien, toujours avec des produits naturels. Le purin d’ortie et le purin d’ail sont par exemple d’excellents alliés pour protéger tomates, radis, salades et haricots des maladies et ravageurs. Quant à la décoction de feuilles de prêle, elle préservera vos plants des invasions fongiques. Pour en savoir plus, consultez notre page sur les produits de protection des plantes. Adieu les pesticides !

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Purin d’Ortie concentré à diluer – 1,5 L

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Décoction de Prêle concentrée à diluer – 1,5 L

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Purin d’Ail concentré à diluer – 1,5 L

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Savon Noir concentré à diluer – 1,5 L

Et vous, quelles associations vertueuses de plantes avez-vous déjà testées au potager ?