Emplacement, variétés faciles à cultiver, équipements : notre équipe vous donne ses meilleurs conseils pour bien démarrer votre potager !

C’est décidé, cette année, vous souhaitez faire votre premier potager. En plus de présenter des avantages économiques et écologiques, cultiver ses propres fruits et légumes comporte de nombreux intérêts nutritifs : en les consommant tout juste cueillis, on profite au maximum des vitamines et minéraux qu’ils contiennent. Encore faut-il savoir comment mettre en place un potager… BiOcérès vous aide à passer le pas !

Les étapes incontournables

Choisir un bon emplacement pour son potager

Déterminant pour la fructification des plantations, l’emplacement du potager doit être choisi avec soin. Une parcelle orientée plein sud ou sud-ouest apportera l’ensoleillement nécessaire toute l’année.

Mais l’orientation n’est pas le seul critère à prendre en compte : il faudra également veiller à ce que votre potager soit éloigné des grands arbres. Certains ont en effet tendance à assécher le sol, en y puisant toute l’eau avec leurs racines. Pensez aussi à l’arrosage, à l’entretien, aux récoltes : tout cela sera plus aisé si votre parcelle est facile d’accès et située à proximité d’un point d’eau.

Enfin, choisissez un espace relativement abrité. Si vous habitez sur le littoral, optez pour un endroit de votre jardin protégé des vents dominants. Ils pourraient en effet refroidir et assécher vos cultures en un rien de temps !

Délimiter la surface à cultiver

Pour un premier potager, on aurait tôt fait de voir les choses en grand… Mais attention à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ! Un espace cultivable de 10 m² devrait être largement suffisant pour débuter. Vous pouvez par exemple choisir de répartir vos plantations en différents carrés potagers. Si en revanche, vous optez pour les cultures en lignes, pensez à prévoir de petites allées de circulation, afin d’éviter d’écraser vos légumes (20 à 30 cm de large suffiront).

Veiller à la qualité de la terre

Autre étape importante : préparer la terre. Démarrer un potager sans travail du sol serait une erreur, qui pourrait plus tard vous coûter cher. Commencez par retirer les mauvaises herbes, puis labourez la parcelle à cultiver. Cette deuxième étape permettra de faciliter le travail des vers de terre, tout en favorisant l’enracinement de vos futurs plants.

Pour un potager en pleine santé et de belles récoltes, ne négligez pas non plus les apports en engrais et compost. Pour vous faciliter la vie, munissez-vous de lombricompost prêt à l’emploi. Associé à un engrais naturel complet, il enrichira la vie microbienne du sol et mettra à dispositions des cultures de nombreux éléments nutritifs essentiels à leur croissance.

Quand démarrer son premier potager ? S’il est possible de commencer un potager à plusieurs périodes de l’année, nous recommandons aux débutants de se lancer au printemps, après les dernières gelées. Mai est donc la période idéale !

Arroser oui, mais pas n’importe comment…

Concernant l’arrosage, attention à ne pas mouiller le feuillage de vos légumes ! Vous risqueriez de voir les maladies cryptogamiques débarquer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire…

Nous vous conseillons d’arroser en début ou en fin de journée, au pied de chaque plant. Mieux encore : installer des oyas, qui mettront l’eau directement à disposition des cultures par capillarité.

Les astuces pour ne pas faire chou blanc

Choisir des espèces faciles à cultiver

Afin d’augmenter vos chances d’obtenir de belles récoltes, optez pour des légumes faciles à cultiver. Planter des tomates, des fèves, des pommes de terre, des haricots ou encore des salades sera d’autant plus satisfaisant que ces plantes ont une croissance rapide.

Pour les jardiniers débutants les plus patients, pensez aux carottes, aux navets, aux poireaux, aux potirons ou encore aux choux, qui sont tout aussi faciles à faire pousser, mais demandent un peu plus de temps.

Si vous souhaitez effectuer vous-mêmes vos propres semis, rendez-vous sur notre article dédié. Vous pouvez également choisir d’acheter certaines espèces directement en jardinerie, sous forme de jeunes plants. Ce peut-être une bonne solution pour les variétés à la germination fragile, comme les poivrons, les courgettes ou encore les aubergines.

Associer entre elles des plantes compagnes

Et si l’on vous disait qu’en mettant en place les bonnes associations de végétaux au potager, vous pouviez recevoir une aide directe de la nature ? C’est le principe des plantes compagnes : en les mariant entre elles, vous profiterez des nombreux services qu’elles peuvent s’offrir réciproquement.

Ainsi, la carotte contribue à repousser la teigne du poireau, tandis que ce-dernier éloigne la mouche de la carotte grâce à son odeur. Sur le même principe, la tomate et le chou se protègent mutuellement des mouches et piérides. Quant aux salades, elles sont d’excellents boucliers contre les altises, qui font souvent des ravages sur les cultures de navets et radis.

Le p’tit conseil en + : en matière de protection contre les ravageurs, les plantes aromatiques sont des as. Le fenouil protège contre l’altise, tandis que le thym, le romarin et la sauge officinale éloignent les pucerons. Ajoutez quelques plants de bourrache pour faire venir les pollinisateurs et le tour est joué !

Pratiquer la rotation des cultures

Pour éviter d’appauvrir trop rapidement la terre et de subir les maladies et ravageurs des années précédentes, pensez à pratiquer la rotation des cultures, en ne plantant jamais la même variété au même endroit d’année en année.

La première année, vous pouvez par exemple cultiver des petits pois, des capucines et des pommes de terre dans une zone de votre potager, puis y planter des oignons et des tomates l’année suivante, avant de passer aux fraises et aux haricots… Vos plantations ne s’en porteront que mieux !

Les indispensables pour débuter

Équipements et outils utiles au potager

Vous vous en doutez, nul besoin d’un tracteur ou d’une moissonneuse pour se lancer. En revanche, une binette, une pelle, un râteau et une bêche seront très utiles ! Difficile aussi de faire l’impasse sur les gants, le sécateur et la brouette. Au fil de la croissance de votre potager, des tuteurs et de la ficelle vous seront également indispensables. Sans oublier le sacro-saint arrosoir !

Les produits naturels pour garantir la réussite de son potager

En plus de l’engrais naturel complet et du lombricompost en granulés, pensez à vous équiper de produits de protection des plantes. Biodégradables et compatibles avec une agriculture biologique, ils pourront vous être d’un soutien précieux.

Nous vous recommandons notamment le purin d’ail, conçu à partir d’une décoction de lamelles d’ail séchées 100% d’origine naturelle. Appliqué en préventif ou tout au début d’une infestation, il pourra vous débarrasser d’une invasion de champignons, grâce à ses effets fongicides. Peu appréciée des insectes, son odeur maintiendra également les indésirables à bonne distance !

Vous profiterez des mêmes effets fongicides avec l’infusion d’écorce de saule, qui fonctionne aussi très bien. Si vous êtes victime d’une invasion de pucerons, de cochenilles ou de taupins, optez plutôt pour le purin de fougère, qui aura une action plus ciblée sur ces petits ravageurs.

Et pour activer la croissance des jeunes plants et soutenir l’activité microbiologique du sol de votre potager, le purin d’ortie sera un précieux allié. Nous vous conseillons de l’utiliser en pulvérisation foliaire à intervalle d’une semaine, au début du printemps !

Alors, prêt pour démarrer votre premier potager ? Profitez de tous nos conseils pour avancer pas à pas, en nous retrouvant sur notre page Instagram !